Nammm : une boisson qui sort de l’ordinaire

« L’histoire de Nammm a débuté lors de vacances en Espagne. Dans ma région préférée, celle de Valence, la chufa est l’ingrédient de base d’une boisson populaire : la horchata. C’est précisément ce tubercule, la chufa, qui a donné sa forme définitive à l’idée que j’avais de Nammm. »

Remonter le temps s’avère nécessaire pour mieux comprendre cette idée. Sofie Dobbelaere, ostéopathe et thérapeute orthomoléculaire, a constaté chez ses patients de nombreuses intolérances alimentaires récurrentes à l’origine de troubles physiques. Cette observation l’a encouragée à poursuivre ses recherches sur l’importance de la nutrition.

« J’ai été surprise par les ingrédients des substituts de lait de vache, par exemple. Et pas seulement parce qu’ils sont souvent bourrés de sucres ajoutés et qu’ils contiennent de nombreux additifs en E. Mais aussi parce que la proportion d’eau et de noix, de soja ou d’avoine semblait complètement déséquilibrée. Ces boissons ne contiennent souvent que 5 % de noix pour 90 % d’eau. »

Encouragée par son partenaire entrepreneur, elle a commencé à expérimenter avec des noix pour créer son propre substitut de lait de vache : végétal, durable et nutritif. Se procurer une quantité acceptable de noix s’est avéré très cher. La chufa, un tubercule au goût agréable de noisette, a immédiatement résolu le problème du prix. Et Nammm était né.

Le choix des ingrédients fait de Nammm un produit savoureux, nutritif, vegan et sans gluten, mais pas automatiquement respectueux de l’environnement.

« C’est encore une fois mon partenaire qui a eu l’idée d’un produit en poudre. Le processus de production se déroule en Espagne. Après la récolte, nous transformons les tubercules de chufa en une poudre qui se dissout facilement dans l’eau du robinet. La réponse parfaite à la frustration que provoquaient chez moi les substituts de lait existants et leur forte teneur en eau. Je trouve que les cartons de boissons coûtent cher et qu’ils sont très peu durables, surtout pour transporter principalement de l’eau. »

Nammm a également l’avantage de se conserver très longtemps et de constituer un substitut de lait pour les enfants dès l’âge d’un an. « Avec 35 grammes de fibres pour 100 grammes, Nammm est particulièrement nutritif pour les jeunes et les moins jeunes. Et ceux qui souhaitent d’abord s’habituer à la saveur peuvent y ajouter une cuillerée de cacao en poudre ou de matcha. »

Lorsque Sofie a commencé à développer Nammm, elle n’avait aucune idée du résultat final. « Parfois, il faut oser faire le premier pas et voir où cela nous mène. On ne peut jamais se préparer pleinement. Il y aura toujours des facteurs inattendus qui modifieront votre projet. Votre idée se précisera, vous rencontrerez de belles personnes… Nammm n’aurait jamais vu le jour si je n’avais pas osé prendre des initiatives. »

Cet état d’esprit explique également pourquoi Sofie a une vision ambitieuse de l’avenir. Outre la Belgique, elle vise également les Pays-Bas et la Scandinavie.

« Je veux me débarrasser de ce que j’appelle “la mentalité de l’épicier” en développant la marque en Europe et au-delà, et en introduisant davantage de saveurs sur le marché. Petite info en avant-première : nous proposerons de nouvelles saveurs d’ici l’été 2024 ! Je crois beaucoup au potentiel de Nammm. Le marché est prêt à l’accueillir ! Maintenant, c’est à moi de le rendre encore plus compétitif. »

« Namm est une boisson prébiotique. Cela signifie qu’elle est extrêmement nutritive pour les bonnes bactéries de l’intestin. Les prébiotiques sont une véritable tendance aux États-Unis. Leur marché croît de 15 % par an. Les projections indiquent que cette croissance se poursuivra au moins jusqu’en 2030. »

Attention à ne pas confondre prébiotiques et probiotiques. Ces derniers désignent les produits auxquels de bonnes bactéries ont été ajoutées. Les prébiotiques ne contiennent pas de bactéries en tant que telles, mais favorisent un microbiome sain. Cela présente d’énormes avantages pour la santé.

« C’est exactement ce que j’ai pu constater dans le cadre de ma pratique : certains patients présentaient des symptômes physiques liés à des intolérances alimentaires. Il s’agissait surtout d’intolérances au lactose et au gluten, qui se traduisaient, par exemple, en douleurs lombaires. L’adaptation des habitudes alimentaires a permis de réduire certains symptômes. »

Un parcours comme celui de Sofie pour Nammm demande beaucoup de patience et de persévérance. « Le développement de Nammm, pour en arriver au résultat actuel, a été un travail de longue haleine. Même si c’est moi qui incarne la marque, j’ai bénéficié d’une aide considérable. De mon partenaire, par exemple, qui m’a poussé à me surpasser, mais aussi d’amis entrepreneurs qui m’ont inspirée par leur histoire. »

En outre, Sofie indique que les services d’Acerta se sont révélés essentiels à l’émergence de Nammm.

« Les entrepreneurs qui se lancent sont submergés par une énorme quantité de tâches et d’informations. Heureusement, j’ai pu compter sur les conseils d’Acerta pour estimer les coûts à prendre en compte, pour savoir à partir de quand il fallait aussi ajouter les cotisations sociales… Je me suis sentie encouragée et soutenue de manière positive. Pour un starter, ce soutien n’a pas de prix !