Swapfiets, un vélo qui fonctionne en toutes circonstances

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Swapfiets, un vélo qui fonctionne en toutes circonstances

Swapfiets, l’abonnement vélo au pneu avant bleu, entame une belle ascension. Thomas Schiltz, directeur régional pour la Belgique chez Swapfiets, a vu le nombre d’abonnés grimper au cours de ces derniers mois. Au total, plus de 12 000 Belges circulent aujourd’hui avec un Swapfiets.

La promesse de Swapfiets : un vélo qui fonctionne en toutes circonstances

Le concept est simple : pour un montant mensuel fixe, vous obtenez un vélo qui fonctionne à tous les coups. Un pneu crevé ou autre pépin ? Il vous suffit de prendre rendez-vous sur l’application Swapfiets, par téléphone, par mail ou dans un point Swapfiets. Le vélo réparé sera livré dans les 48 heures où et quand vous le souhaitez. Le dommage subi par votre Swapfiets est trop important pour une réparation rapide ? Votre vélo sera alors échangé contre un modèle flambant neuf.

Swapfiets vient des Pays-Bas, le pays du vélo par excellence. En 2014, trois étudiants ingénieurs de Delft ont eu l’idée de rafistoler 40 vélos d’occasion dans leur garage et de les louer à leurs camarades. Le directeur régional belge de Swapfiets indique : « Ils ont décelé une énorme frustration chez les autres étudiants qui utilisaient la plupart du temps des vélos vétustes et dangereux, et ont voulu résoudre ce problème. Le vélo caractéristique au pneu avant bleu est rapidement né des nombreux tests effectués avec des vélos d’occasion. Les 40 exemplaires se sont loués en un rien de temps. »

I want to ride my bicycle

Deux ans plus tard, les trois étudiants ingénieurs desservaient 1000 clients aux Pays-Bas. Ils sont alors partis à la recherche d’investisseurs pour développer leur projet et déployer les Swapfiets à l’international. Thomas Schiltz poursuit : « Cinq ans après notre création, nous sommes présents aux Pays-Bas, en Belgique, en France, au Royaume-Uni, en Italie, en Allemagne et au Danemark. Swapfiets est actif dans près de 50 villes et compte plus de 220 000 clients. Le petit cercle de trois étudiants ingénieurs s’est dans l’intervalle élargi et regroupe désormais 1000 collaborateurs, dont des étudiants jobistes. »

Numéro 1 en « micromobilité »

Thomas est le premier Belge à avoir rejoint l’aventure Swapfiets. Grâce à l’aide de quelques compatriotes, il a lancé Swapfiets dans notre région. Mais pourquoi cette société rencontre-t-elle tant de succès ? Pour son impact écologique ?
Thomas Schiltz nuance : « Notre mission est de devenir numéro 1 en micromobilité, ce qui ne nous empêche bien évidemment pas d’être attentifs à l’aspect écologique. En incitant les gens à enfourcher un vélo, nous apportons déjà notre pierre à l’édifice. Nous allons toutefois continuer à réfléchir à la manière dont nous pouvons réduire davantage nos flux de déchets à l’avenir. »

Conseils pour les entrepreneurs débutants

Lorsqu’on lui demande s’il ferait autrement si c’était à refaire, Thomas Schiltz répond « oui » sans hésiter. « Mais la force de Swapfiets réside dans le fait que ses possibilités de croissance sont considérables. »

Il donne volontiers quelques conseils aux entrepreneurs débutants : « Faites-vous bien accompagner, surtout au début. Entourez-vous des bonnes personnes dûment qualifiées, car on ne peut pas tout savoir. En réalité, on ne sait pas grand-chose (rires). Acerta nous a aidés à remplir toutes les formalités administratives liées au statut d’entrepreneur. Ses collaborateurs étaient également là pour nous conseiller et nous épauler lors de l’engagement de nos premiers travailleurs. Heureusement d’ailleurs, car le système de rémunération et de recrutement est relativement complexe dans notre pays. C’est une chance de pouvoir compter sur un partenaire fiable qui nous permet de rester concentrés sur nos activités. »

La force de Swapfiets réside dans le fait que ses possibilités de croissance sont considérables.

Il nous donne un dernier conseil d’entrepreneur : « Sautez le pas. En Belgique, nous sommes assez réticents quand il s’agit de lancer notre propre entreprise. À cet égard, nous pouvons apprendre beaucoup de nos voisins du nord, mais également des Américains, qui sont très favorables à l’esprit d’entreprise. L’échec n’est pas une fin en soi, car vous en ressortirez grandi. »

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