La Grande Démission : est-elle également présente en Belgique ?

Au début de la pandémie de coronavirus, le marché belge de l’emploi était presque à l’arrêt. L’incertitude d’une part et les mesures de soutien d’autre part ont réduit le nombre de ruptures de contrats à durée indéterminée, ainsi que le nombre de conclusions de nouveaux contrats.

En 2021, nous avons toutefois constaté davantage de mobilité sur le marché belge de l’emploi, surtout par rapport à l’année 2020 marquée par le coronavirus. Plus de contrats ont été rompus (+ 31 %), mais plus de contrats ont aussi été conclus (+ 32 %). Si l’on compare ces chiffres à 2019, l’année précoronavirus, on remarque une hausse à la fois des nouveaux contrats (+ 4,8 %) et des ruptures de contrats (+ 18,1 %) en 2021.

Lorsqu’un contrat a été rompu en 2021, il l’était généralement à l’initiative du travailleur. Dans 17 % des cas seulement, l’employeur était à l’origine de la décision. Il s’agit du pourcentage le plus bas de ces trois dernières années. Ce sont surtout les jeunes collaborateurs, âgés de 25 à 35 ans, qui souhaitent prendre leur carrière davantage en main.

Comment votre entreprise peut-elle réagir face à ces mouvements sur le marché de l’emploi en période de pénurie ? Si vous devez mettre votre entreprise en avant pour trouver le personnel adéquat, il ne faut toutefois pas mettre de côté votre politique de rétention. Vous ne voulez certainement pas perdre les talents que votre organisation compte déjà.

Dopez la motivation de vos collaborateurs en misant sur le modèle ABC, une théorie reposant sur des bases scientifiques. N’oubliez pas non plus le rôle des dirigeants, car ils constituent la ligne directe entre votre organisation et vos collaborateurs. Avec des dirigeants qui appliquent le modèle ABC, vous pouvez sans aucun doute compter sur une équipe extrêmement motivée.