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Chômage économique : que faire et comment ?

Le « chômage économique » est-il devenu un concept non pertinent ? Si l’on considère le faible pourcentage d’heures de travail qui n’ont pas été effectuées en 2018, soit 0,60 %, on pourrait presque le penser. Nous avons néanmoins clôturé le dernier trimestre sur un pic : 0,86 %. La croissance économique stagne-t-elle ?

Un peu moins d'un jour et demi de chômage économique pour les ouvriers en 2018

Il n’est pas rare que le taux de chômage économique soit traditionnellement plus élevé au cours du dernier trimestre que pendant le reste de l’année. Cependant, cette augmentation est désormais un peu plus frappante. Au cours du quatrième trimestre de l’année 2018, le taux de chômage économique moyen était de 0,86 %, soit 0,06 % de plus qu’en 2017. Pour le mois de décembre, nous avons même enregistré un pourcentage de 0,97 %. La moyenne annuelle totale pour 2018 était de 0,60 %. Ce qui est, à nouveau, un taux historiquement bas. En 2018, les ouvriers avaient moins de 1,5 jour de chômage économique, alors que nous comptions 2,4 jours en 2017. Une importante remarque dans ce contexte est que cela en dit en fait peu sur les périodes de chômage économique à l’ONEM. Ces périodes doivent en effet être demandées au préalable, qu’elles soient utilisées ou non par la suite.

Restons vigilants

Un taux de chômage économique total de 0,60 % en 2018 est et demeure un taux historiquement bas. Cependant, le taux de 0,86 % du T4 n’est pas négligeable. Dans l’ensemble du pays, nous avons constaté une hausse du chômage économique au cours du dernier trimestre. En comparaison avec la Wallonie, le taux de chômage économique du T4 était plus élevé en Flandre. Et ce, malgré le fait que le chômage économique y est généralement plus faible.

Un taux de chômage économique de 0,86 % est bien sûr très faible, mais c’est une hausse qui requiert de la vigilance. Cette hausse peut indiquer que la croissance économique stagne. Étant donné que les chiffres relatifs au travail intérimaire pointent dans la même direction, le feu de la croissance économique passe à l’orange.

Moins de clients et moins de travail ?

Votre planning montre qu’une période de pénurie de travail s’annonce ? Alors, le chômage économique reste une bonne solution pour surmonter ce creux. Vous devez cependant satisfaire à quelques obligations :

  1. Informez vos travailleurs au moins 7 jours calendrier avant le début de la période. Le jour de l’annonce et la date de début ne sont pas compris ;
  2. Communiquez préalablement cette information à l’ONEM le jour où vous informez vos collaborateurs. Vous devez envoyer cette communication au bureau du chômage du lieu où votre organisation est établie ;
  3. Demandez des documents C32a : chaque travailleur mis au chômage temporaire doit recevoir ces documents au plus tard au premier jour de chômage effectif du mois ;
  4. Créez un livre de validation : vous conservez ici les données d’identité, ainsi que le mois concerné et le numéro du formulaire C32a ;
  5. Traitement des salaires : lors du transfert des salaires, vous utilisez un code spécifique pour les jours où le travailleur a pointé ;
  6. Signalez le 1er jour de chômage effectif : chaque mois, vous devez communiquer à l’ONEM pour chaque travailleur le premier jour où celui-ci pointe, et ce, au plus tard le premier jour ouvrable après ce premier jour de pointage.

L'invocation du chômage économique

Vous êtes sur le point d’invoquer le chômage économique et avez encore des questions ? Ou vous souhaitez nous confier l’administration et le suivi ? C’est possible.

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