Aider les travailleurs licenciés à trouver un nouvel emploi ? Proposez un accompagnement (volontaire) après le licenciement
Si se séparer d’un collaborateur n’est jamais agréable, c’est parfois inévitable (surtout en temps de crise). Ce congé ne laisse toutefois pas les employeurs indifférents, car un nombre croissant d'organisations misent sur l’accompagnement volontaire après le licenciement (outplacement). Et c'est une bonne chose, car la recherche d'un nouvel emploi prend en moyenne un mois et demi de plus depuis la crise du coronavirus.
La recherche prend près de six mois
Pendant la crise du coronavirus, les collaborateurs licenciés mettent en moyenne un peu moins de six mois (5,9 mois) pour trouver un nouvel emploi. C'est ce qui ressort d'une analyse d’Acerta auprès de 2 400 travailleurs ayant bénéficié d'un outplacement. En 2019, le délai moyen entre deux contrats était plus court d’un mois et demi. Pourquoi faut-il désormais plus de temps pour trouver un nouvel emploi ? Il existe quatre raisons principales.
1. Digérer le licenciement prend du temps
En période de coronavirus, il est plus difficile que jamais de digérer le licenciement sur le plan psychologique. Les collaborateurs ont besoin de plus de temps pour cela et sont donc moins vite prêts à relever un nouveau défi professionnel.
2. Situation économique incertaine
La situation économique incertaine joue également un rôle. Dans certains secteurs, la crise du coronavirus a rendu le travail moins attrayant, tandis que d'autres secteurs sont justement devenus plus populaires (par exemple les secteurs de l'informatique et des soins de santé). Toutefois, un passage rapide à un autre emploi n'est pas toujours possible, car certains emplois nécessitent une formation spécifique.
3. Les procédures de candidature durent plus longtemps pendant la crise du coronavirus
En 2020, les périodes de sollicitation ont souvent duré plus longtemps que d'habitude. D'une part à cause de la situation économique incertaine. Les procédures de candidature ont en effet été arrêtées ou traînaient davantage. Mais d'autre part en raison des mesures liées au coronavirus (travail à domicile, distanciation sociale...) qui constituaient un obstacle supplémentaire pour les entretiens d'embauche.
4. En quête de sens
Les gens réfléchissent davantage à ce qu'ils veulent faire. L’absence de nombreuses activités (sociales) a permis de consacrer davantage de temps à cette réflexion. Les choix professionnels évidents précédents sont aujourd’hui remis en question. La pertinence sociale d'un emploi gagne en importance lors du choix d'un emploi. L’image des emplois dans la santé ou l’enseignement est par exemple devenue plus attrayante. Mais le statut d'indépendant (en activité complémentaire ou non) est également devenu une option.
L’outplacement volontaire, une bouée de sauvetage
Bonne nouvelle : les employeurs misent de plus en plus sur l’accompagnement volontaire pour leurs collaborateurs licenciés. En 2020, Acerta a lancé 170 % de trajets d'outplacement de plus qu'en 2019. Les employeurs font preuve de compassion envers leurs collaborateurs licenciés et leur offrent de cette manière de bonnes chances de décrocher un emploi ailleurs.
L'outplacement avec Acerta
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