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L’expert-comptable dans le top 10 des métiers en pénurie : mieux vaut former vos collaborateurs idéaux

La profession d’expert-comptable figure depuis de nombreuses années sur la liste des métiers en pénurie publiée chaque année par le VDAB. Les experts-comptables et experts-comptables certifiés atteignent néanmoins le top 10 pour la première fois. Au total, 190 métiers font partie de cette liste.

Causes éventuelles de la pénurie structurelle

Les métiers en pénurie sont des professions dont les offres d’emploi trouvent plus difficilement preneur que les autres. En tant qu’expert-comptable (certifié), vous savez mieux que quiconque à quel point il est difficile de trouver du personnel adapté. Mais pour quelle raison cette profession est-elle en pénurie structurelle ?

L’une des explications plausibles serait le manque quantitatif et qualitatif de main-d’œuvre : les demandeurs d’emploi sont trop peu nombreux sur le marché de l’emploi et/ou ne disposent pas de l’expérience, de la formation et du bagage requis. En outre, la complexité de la profession joue également un rôle non négligeable.

Mais ce n’est pas tout : un fossé sépare les attentes de l’employeur et celles du candidat. D’une part, les employeurs fixent parfois des exigences très élevées auxquelles les candidats ne peuvent pas répondre. D’autre part, les jeunes experts-comptables font du numérique une priorité absolue alors que la plupart des bureaux n’y sont pas encore prêts.

Engager des candidats avec du potentiel et développer leurs compétences

La profession d’expert-comptable se trouve par ailleurs en pleine transition et les experts-comptables (certifiés) doivent assumer un nouveau rôle : celui de conseiller, d’expert et de consultant. Ces éléments expliquent eux aussi pourquoi les offres d’emploi sont plus difficiles à pourvoir dans cette profession.

Un conseil ? Élargissez vos horizons lorsque vous êtes à la recherche de nouveaux talents pour votre bureau. En effet, si vous ne visez que les « candidats parfaits », vous vous rendrez vite compte qu’il y en a très peu. Mieux vaut donc recruter en fonction du potentiel plutôt que de l’expérience et/ou de la formation.

En recrutant en fonction du potentiel, vous vous intéressez surtout au potentiel de croissance du candidat lors du processus de recrutement plutôt qu’à ses compétences actuelles. Les candidats qui répondent déjà à toutes les exigences – voire les dépassent – ne sont pas seulement rares, mais se lassent également bien plus vite de la fonction pour laquelle ils postulent, parce qu’elle n’est simplement pas assez stimulante. Une personne avec du potentiel, en revanche, peut développer ses compétences sur le long terme au sein de votre bureau.

À vous de former votre personnel pour qu’il devienne le meilleur

Si vous souhaitez que vos collaborateurs et vos candidats se forment de manière adéquate, c’est à vous d’y veiller. Le gouvernement a récemment introduit un nouvel avantage fiscal pour les formations qui vous permet, en tant qu’employeur, de récupérer une partie des frais salariaux de vos collaborateurs qui suivent des formations. Raison de plus pour prendre les choses en main et former vous-même vos « collaborateurs idéaux ».

Vous pensez que former quelqu’un demande trop de temps ? Voyez-le comme ça : si vous cherchez le candidat idéal, qui dispose déjà des compétences et de l’expérience demandée dans votre offre d’emploi, le processus de recrutement risque de prendre davantage de temps parce que vous devez chercher plus longtemps. Vous pourriez même ne trouver personne. Pendant ce temps, vous auriez déjà pu engager et former un candidat avec du potentiel.

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Lieven Delzeyne_acerta

Écrit par

Lieven Delzeyne

Sales Director Acerta

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