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3 employeurs sur 10 occupent des travailleurs à l’étranger

Qui dit entreprendre au-delà des frontières dit engager de la main-d'œuvre étrangère. Cela signifie détacher des travailleurs d’ici ou engager des travailleurs locaux. En deux temps trois mouvements, vous voilà non seulement entrepreneur international, mais aussi employeur international. Ci-dessous, vous trouverez quelques résultats surprenants de l’enquête d’Acerta sur l’occupation internationale.

« À l’aide, j’occupe des travailleurs à l’étranger »

Croître est déjà suffisamment un défi sans les seuils qui n’ont pas raison d’être, comme la gestion de votre personnel à l’étranger. Quelles sont les obligations légales d’un détachement ? Où est taxé un travailleur occupé à l’étranger ? Un travailleur étranger est-il meilleur marché ? Vous n’êtes pas le seul employeur à vous poser des questions sur l’occupation internationale.

Une entreprise ne s’arrête pas aux frontières, et par conséquent, l’occupation des travailleurs non plus. Si vous occupez des travailleurs à l’étranger, vous voulez au moins être sûr(e) que votre administration RH est en règle. En effet, être actif à l’étranger est déjà un assez gros défi en soi.

30 % des employeurs occupent des travailleurs belges à l’étranger

Pas moins de 3 employeurs sur 10 (30 %) confirment occuper des travailleurs belges à l’étranger. Certains employeurs sont implantés à l’étranger (11 %), d’autres ont recours à une occupation internationale sur base de projets (11 %) et une minorité le fait pour son entreprise belge et sur une base structurelle (9 %).

Travailleurs étrangers à l’étranger, une réalité pour 1 employeur sur 4

De manière surprenante, plus d’un employeur sur quatre sondé à l’occasion du panel Acerta emploie des travailleurs étrangers à l’étranger. Plusieurs causes et motivations peuvent expliquer ce choix : ils y sont implantés (40 %), ils misent sur les travailleurs étrangers dans l'espoir d’entrer sur le marché local (28 %), ils sont confrontés ici à une pénurie de profils spécifiques nécessaires à leurs activités à l’étranger (13 %). Comme de nombreux secteurs permettent aujourd’hui de travailler depuis chez soi, il y a fort à parier que les employeurs permettront à un nombre toujours plus croissant de profils étrangers de faire du télétravail à l’étranger. 

Les frais salariaux jouent également un rôle

« Les frais salariaux de la main d'œuvre étrangère sont moins importants qu’en Belgique » (8 %) et les « travailleurs étrangers acceptent de travailler pour un salaire plus faible que les travailleurs belges » (6 %) occupent la 4e et 5e place des raisons poussant les employeurs à occuper de la main d’œuvre étrangère à l’étranger. Les employeurs partent donc bel et bien du principe que l’occupation étrangère est moins onéreuse. Il s’agit toutefois d’une question de perception : cette « réduction effective des coûts » diffère d’un pays à l’autre, de la hauteur de la rémunération et d’autres facteurs divers.

Des projets à l’étranger ?

Vous projetez des activités à l'étranger et avez des questions sur l’occupation internationale ? Ne laissez pas l’administration RH freiner vos ambitions internationales. Nous nous faisons un plaisir de vous aider.

Écrit par

Christophe Hameeuw

Managing consultant Tax & International

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